(Investir au Cameroun) – En dépit des nombreux défis à relever par les Etats africains en 2017, à cause d’une conjoncture économique internationale difficile, du fait notamment de la baisse généralisée des prix des matières premières, le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey, se veut plutôt confiant.«Les défis sont importants et nombreux. Ce sont des défis liés à l’Accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne. Les défis sont également liés au contexte macro-économique mondial quelque peu difficile. Mais, nous sommes habitués à faire face à ces défis-là parce que notre économie, comme en 2015 et en 2016 et certainement l’année prochaine, fera preuve de résilience. Une résilience bâtie autour d’un secteur privé fort, producteur et créateur de richesses», a-t-il confié au Quotidien gouvernemental.
Pour preuve, face à la baisse continue des recettes pétrolières, situation qui a poussé les pays de la Cemac à réduire parfois jusqu’à 20% leurs enveloppes budgétaires pour l’année 2017, le Cameroun, lui, a plutôt consenti une augmentation de 3% par rapport à l’année 2016.
Afin d’atteindre ses objectifs de collecte des recettes publiques en 2017, le gouvernement, capitalisant sur une diversification de l’économie locale, a institué une quarantaine de nouvelles mesures fiscalo-douanières applicables aux entreprises, dans l’optique de renflouer les caisses de l’Etat.
Toutes choses qui permettent au pays de tabler sur un taux de croissance de 6% l’année prochaine, alors que cet indicateur est annoncé autour de 2% dans la zone Cemac, que le Cameroun partage avec le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la RCA et le Tchad.
BRM