Jeudi, dans un communiqué de presse signé de Tarek El Molla, l’Egypte a annoncé le lancement d’un appel d’offres international pour l’exploration pétrolière de 11 blocs situés dans le désert occidental et le canal de Suez.
Il s’agit de 5 blocs dans le canal de Suez et de 6 dans le désert occidental. Ceux du canal de Suez sont situés au nord-est d’Octobre, au nord-est d’Al Hamd, au nord-est de Ramadan, à l’est de Badri et au Nord d’Esran. Les six autres du désert occidental sont situés au nord-ouest de Razak, au sud-est de Maleeha, au nord d’Um Baraka, au sud d’Allam Al Shaweesh, à l’ouest de Badr Eddin et au sud-est de Siwa.
Cet appel d’offres intervient alors que la désormais deuxième économie d’Afrique cherche à attirer les investissements dans un secteur pétrolier meurtri par des années de bouleversements politiques suite à l’insurrection de 2011.
Entre novembre 2013 et janvier 2016, 64 accords pétroliers, d’une valeur de 14,3 milliards de dollars, ont en effet été signés. 977 millions de dollars ont été investis dans des projets d’exploration pétrolière pour le seul canal de Suez.
En plus d’être un hub sous régional en matière de production gazière, l’Egypte veut accélérer sa production pétrolière pour réduire sa dépendance vis-à-vis des importations.
Olivier de Souza